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Citations et répliques de Hell
Hell
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L'homme que j'aimais est mort il y a trois mois.
Tant bien que mal, avant j'aimais la vie, parce qu'on l'avait en commun. Avant, j'aimais la vie, même sachant tout ce que je savais, car dans l'immensité du vide, il était là qui souriait. Aujourd'hui, je chéris un fantôme, un souvenir. Je pense encore à lui chaque jour, chaque minute, chaque seconde... Absurde constance. J'ai beau vivre, si on peut appeler ça vivre, j'ai beau baiser, et sortir... Je pense encore à lui. Je regarde les gens, leurs pas qui les emportent vers une finalité absente... Et au fond de moi-même, son image qui me hante. Je le connaissais mieux que personne. On avait le même état d'esprit, on méprisait la platitude et la médiocrité, on était prisonniers du fric et ça nous rendait dingues, et on ne savait pas pourquoi on existait. Maintenant, qu'il n'est plus là , je sais pourquoi j'existais.
J'existais pour lui.
Je suis faible, et j'ai l'impression que mon corps se meurt lentement. Seul mon esprit plein de souvenirs est encore vivace. Je préfère ressasser le bienheureux passé que de me contenter de ce présent de merde. Je n'oublierai pas ton visage, je n'oublierai jamais ta voix. Je me morfonds dans ma douleur.
Pauvre con, tu ne pouvais pas rouler moins vite.
Personnage(s):
Hell
La vérité c'est qu'on s'emmerde profondément parce qu'on a plus rien à désirer.
Personnage(s):
Hell
Mieux vaut être indifférent et digne que malheureux et pathétique.
Personnage(s):
Hell
L'humanité souffre et je souffre avec elle.
Personnage(s):
Hell
À nos vies de merde, dans ce monde de merde, qui tire à sa fin.
Personnage(s):
Hell
_ Vous m'avez pris en flagrant délit de stupéfiant !
_ Y a aucun délit !
_ Y a aucun délit ? Vous m'embraquez d'accord ?!
_ Mais vous avez commis aucun délit.
_ Ah ouais ? Conard ! Sale keuf ! Nike la police ! NIKE LA POLICE ! À bas SARKOZY ! C'est pas de l'outrage à agent ça ? Allez oust au poste !
_ ...
Personnage(s):
et un policier
Hell
Me dis pas de la fermer ! Y a des femmes qui ont brulé leurs soutient-gorge c'est pas pour que trente ans après y ait des petits machos comme toi qui nous traitent comme de la merde !
Personnage(s):
Hell
N'attendez pas de chute à cette histoire, il n'y en a pas. Il est mort et plus rien n'a de sens pour moi. J'envisage l'avenir comme une éternité de souffrances et d'ennui. Ma lâcheté m'empêche de mettre fin à mes jours. Je continuerais à sortir, à taper, à boire et persécuter des cons... Jusqu'à ce que j'en crève... L'humanité souffre. Et je souffre avec elle.
Personnage(s):
Hell
_ J'ai cassé mon talon
_ Le talon de tes Gucci ?
_ Nan, le talon de mon pied.
_ Ah, tu m'as fait peur.
Personnage(s):
Hell
Je dégueule sur la facilité des sentiments.
Personnage(s):
Hell
Je m'habille. Du noir, du cuir, de la couture. Sac Dior piqué à ma mère. Ma dégaine de pouffiasse me ravit. Une pouffiasse en deuil. Je suinte le fric et la vulgarité. Je me dégoûte. J'ai un flash en m'arrêtant devant la grande glace de l'entrée. Je me revois trois mois plus tôt, je partais tout lui avouer et je me suis regardée dans cette même glace, l'espoir au cœur, en me demandant si j'allais lui plaire ce soir-là et si j'allais une fois encore finir cette nuit entre ses bras. Mais je n'ai pas fini cette nuit entre ses bras, et lui cette nuit-là , il n'en a jamais vu la fin.
Personnage(s):
Hell
Je m'effondre. Place Vendôme à sept heures du matin. Une fille à genoux qui mord sa main ensanglantée. Et qui hurle. Qui hurle une plainte incohérente. Comme si le désespoir avait pris forme. La forme d'un cri. Je crie la fin d'un rêve, je cris la fin du monde. Je crie la fin de l'homme que j'aime et qui s'est planté comme un con, en sortant de boîte, dans sa caisse à cinq cent mille balles qui n'a même pas été foutu de le préserver. Mort sur le coup. Mort. Je crie l'atroce réalité de cette vie de merde qui donne, et qui reprend. Je crie ce qu'on a vécu, ce qu'on aurait pu vivre encore. Je crie ce qu'il est. Était. Ce qu'il aurait pu devenir. Je crie ma détresse, ma douleur, mon amour, mon amour, mon amour...
Personnage(s):
Hell
C'est pas de la drogue c'est de la coke.
Personnage(s):
Hell
Et pour ta question tout à l'heure, la réponse est non... J't'aime pas, j't'ai jamais aimé... Regarde moi... J'ai une tête à t'aimer ?
Personnage(s):
à Andrea
Hell
On cherche l'amour, on croit le trouver. Puis on retombe. De haut. Mieux vaut tomber que ne jamais s'élever ?
Personnage(s):
Hell
Six heures du matin, quelque part dans le XVIIIe, des poubelles et des gens. Le jour fait semblant de se lever. Mais c'est la nuit pour toujours.
Et je suis la seule à le savoir.
Personnage(s):
Hell
Je t'aime pas et je t'ai jamais aimé... J'ai une tête à t'aimer ? J'ai une tête a t'aimer ?
Personnage(s):
à Andrea
Hell
Caricature ; c'est ce que tu es, la caricature du pauvre mec qui a tout, mais qui n'est rien.
Personnage(s):
à Andrea
Hell
Tout ce que je voulais, c'était l'atteindre, voir briller des putains de larmes dans ses yeux, qu'elle crie, qu'elle hurle, qu'elle fasse une crise. Elle s'est levée posément, s'est mise à me caresser les cheveux et m'a démontré par a + b l'être minable que je suis... Et je l'ai laissée.
Personnage(s):
Andrea
Hell
Je n'ai pas besoin de me donner bonne conscience, j'en ai pas.
Personnage(s):
Hell
Il parait que j'ai tout : je suis beau, jeune, riche. À un détail près : je suis beau, jeune, riche et lucide. Et c'est ce détail qui fout tout en l'air.
Personnage(s):
Hell
Je sais que toutes les filles se sont trouvées affreuses, en se réveillant ce matin, et que toutes attendent un coup de fil qu'on ne leur passera jamais.
Personnage(s):
Hell
_ La traite pas de pute !
_ Comment t'appelles une fille qui baise avec tout le monde ?
Personnage(s):
Hell
Je suis un artiste et mon œuvre c'est moi.
Personnage(s):
Hell
À 200 à l'heure dans les rues de Paris où il ne fait pas bon trainer lorsque nous sommes au volant, nous mêlons l'alcool à la beuh, la beuh à la coke, la coke au extas. Des mecs baisent des putes sans capotes et jouissent ensuite dans les copines de leur petites sœurs qui se font, de toute manière, partouzer du soir au matin.
Personnage(s):
Hell
_ T'sais quoi ? On va jouer à un jeu. Ça s'appelle « répète après moi ». Tu répètes après moi.
_ Ok.
_ J'ai un prénom de fille. [il s'appelle Andréa]
_ J'ai un prénom de fille
_ Je sais pas comment m'y prendre avec les filles, Ã part les attacher au radiateur.
_ Je sais pas comment m'y prendre avec les filles, Ã part les attacher au radiateur.
_ Pourquoi ?
_ Pourquoi ?
_ J'ai envie de baiser avec toi !
_ J'ai envie de baiser avec toi.
_ C'est vrai ça ?
_ C'est vrai ça.
_ Ok, on va chez toi ?
_ Ok. On va chez toi.
_ Non ! T'as pas compris ! On va chez toi. Je t'attends dehors.
Personnage(s):
Hell
On est comme un électron libre. On a une carte de crédit à la place du cerveau, un aspirateur à la place du nez, et rien à la place du cœur.
Personnage(s):
Hell
C'est vrai. On aurait pu. Tu sais. On aurait pourtant pu s'aimer sans en crever. On aurait pu essayer d'être un couple d'une niaiserie rare, il paraît que l'amour rend con, on aurait eu une excuse. Se cacher dans des petits endroits secrets pour se bécoter, parce que bien sur, pas de sexe, ou alors ne surtout pas en parler, c'est méga tabou une vraie relation d'amour. On pourrait aussi devenir une bande de vaseux pathétique à se regarder dans le blanc de l'œil pendant une éternité, s'écrire des mots doux et se faire des sourires douteux de mièvrerie. Oh oui, ce que ça serait beau ça aussi... Mais j'avoue que ça n'aurait aucun intérêt. Quand on aime, c'est pour mourir d'amour. C'est pour se brûler les sens jusqu'au petit matin et regretter ensuite. C'est se cracher au visage et croire qu'on ne s'aime plus et se jeter l'un sur l'autre comme si le monde allait s'écrouler et qu'on voudrait pas crever ailleurs que dans nos bras. Dans nos étreintes de satin, à hurler à la pleine lune, nos maux d'amour. C'est se mentir et se dire qu'on arrête de se voir. C'est pleurer. Annoréxier sa vie de nos mensonges. Vomir l'hypocrisie de quand on se croise dans la rue. C'est se croiser et se sourire comme si de rien n'était. Tu vois, comme ça, ça serait le summum de l'hypocrisie, on pourrait presque dire de l'horreur, parce qu'on le ferait, par jeu, de s'arracher le cœur à pleines mains, avec une volonté terrifiante de souffrir plus que l'autre, de se mordre au cœur avec froideur comme si rien n'était vrai, ou plutôt comme si on avait voulu que rien ne soit vrai tout en sachant qu'on ne pourra que crever si c'était un rêve.
Personnage(s):
Hell
Je suis un produit de la « think pink generation », mon credo : « sois belle et consomme ».
Personnage(s):
Hell
Vivre d'amour, d'Evian et de Marlboro light.
Personnage(s):
Hell
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